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On estime que sur 20 vélos vendus en France, seuls deux à trois sont produits ou assemblés sur notre territoire. Pourquoi ce chiffre est-il si bas ? Qu'est-ce qui a changé ces dernières décennies ? Peut-on relocaliser cette production ?

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Un savoir-faire et un passé prestigieux !

Jusqu'aux années 1980, la France se trouve parmi les leaders mondiaux de la production de vélo. On se souvient tous des marques prestigieuses telles que Gitane, Mercier, Lejeune, Peugeot. Mais qu'a-t-il bien pu se passer pour que tout d'un coup, pour que ces belles marques disparaissent du paysage industriel français ?

La concurrence des grandes enseignes !

L’une des principales raisons c’est l’arrivée grandes surfaces et des enseignes spécialisés qui ont petit à petit déstructuré le marché de la bicyclette. Les grandes chaînes de distribution ont vite vu le potentiel du marché du vélo et ont saisi l'opportunité. Les vélos chinois, en raison de leur rapport qualité prix attractif, sont la solution pour vendre des vélos à des prix défiant toute concurrence. Face à cette concurrence, les industriels français n'ont eu d'autre choix que de se tourner vers l'Asie pour maintenir leur rentabilité. Cependant, cette décision guidée par les nécessités de l’époque a été à double tranchant.

 

La délocalisation, le revers de la médaille !

En optant pour la délocalisation, les industriels français ont malheureusement contribué à l'affaiblissement de l'industrie locale. Ils ont emmené dans des pays à la main-d’œuvre moins chère leur savoir-faire et leurs brevets. C'est ainsi qu'à partir des années quatre-vingt et 90, des unités de production entières ont été délocalisées en Asie. Ce qui au fil des ans a réduit notre savoir-faire et à tuer à petit feu l’artisanat et certaines compétences techniques essentielles.

Les acteurs français du vélo ont alors choisi à ce moment-là de se concentrer sur les étapes en amont et en aval de la production c’est-à-dire la conception et la commercialisation.

Le piège de la standardisation !

Parallèlement à la délocalisation, un autre phénomène a contribué à affaiblir l'industrie du vélo en France : la standardisation. En effet, plutôt que de se spécialiser, les fabricants français ont préféré produire des vélos standardisés. Cette stratégie a facilité l'entrée sur le marché de géants asiatiques qui sont aujourd'hui encore les seuls fabricants de certaines pièces essentielles comme les périphériques, accessoires pour le freinage ou les dérailleurs.

Le retour du vélo en Europe !

L’Union Européenne a quand même réagi au milieu des années 1990 en instaurant des *taxes antidumping dirigées contre les vélos fabriqués en Chine. Cependant, cette mesure n'a pas suffi à relancer l'industrie locale.

*Taxes antidumping de 30,6%, relevées ensuite à 48,5%

Certains pays européens ont su tirer profit de cette situation, la Roumanie, l’Italie, l’Allemagne mais c’est le Portugal qui est le leader. Grâce à un coût du travail plus faible et des subventions européennes, le Portugal est devenu le premier producteur européen de vélos. Ce pays produit 3 millions de vélos par an, dont plus de la moitié pour Decathlon. Et notre pays dans tout ça ?... C’est moins de 300 000 vélos produits.

Quels espoirs pour l’industrie de vélo made in France?

Malgré ce tableau un tantinet sombre, tout n'est pas perdu pour l'industrie du vélo en France. Une lueur d'espoir se dessine avec l'essor du vélo électrique. Depuis plusieurs années, ce segment connaît une forte croissance et représente aujourd'hui plus de la moitié de la production nationale. Le vélos à assistances pourrait permettre à l'industrie française de regagner en compétitivité. Mais attention toutefois la période post Covid à booster un peu artificiellement les ventes et le retour à une croissance plus normale posera surement quelques problèmes. D'ailleurs les ventes en 2023 de vélos électriques restent soutenues, mais celle des vélos musculaires baisses de manière significative.On entend aussi en ce moment la petite musique selon laquelle les stocks sont aux plus hauts chez les fournisseurs, car ils auraient pariés sur une croissance toujours plus forte.

La réindustrialisation : un défi de taille

Le chemin vers la réindustrialisation est semé d'embûches, notamment en période de ralentissement économique. Pour réussir ce pari, il faudra tout d'abord être capable de fabriquer et d'assembler des vélos avec une main-d’œuvre qualifiée. Ensuite, il sera nécessaire de refabriquer certaines pièces tout en trouvant un équilibre financier. En effet, la production en France est bien plus coûteuse qu'en Asie, non seulement à cause du coût de la main-d’œuvre, mais aussi en raison des normes et des réglementations fiscales toujours plus draconiennes. 

L’artisanat une spécificité française ?

Que représente l’artisanat local dans le monde du vélo ?

Il reste vivace et très ancré dans le tissu régional, du fabricant de cadre sur mesure au réparateur de quartier.

L’artisanat tous métiers confondus offre de nombreuses opportunités d’emploi, pourtant pendant longtemps l’artisanat était considéré comme une voie secondaire ou de garage. Mais les choses changent,le fait main revient un peu en odeur de sainteté . L’artisanat s’ouvre de plus en plus aux diplômés ainsi qu’aux personnes en reconversion professionnelle. 80 % des apprentis trouvent un emploi, la demande de professionnels formés reste élevée. Notons aussi que certaines grandes marques de cycles ont fait le pari de la relocalisation comme Moustaches et les cycles Mercier ! 

La fabrication de vélo c’est mon quotidien, est cela nécessite un peu d’abnégation et beaucoup de passion pour imaginer, concevoir et tester chaque composant tout en faisant face au tracas administratif, au retard des fournisseurs et aux coûts des matières première. Ne dit-on pas, quand on aime, on ne compte pas ! Et puis faire de sa passion un travail ce n’est plus vraiment travailler !

Sources : https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/video-pourquoi-ne-fabrique-t-on-plus-de-velos-en-france-1992149

 

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